Bienvenue sur le site officiel de la Ville de Saint-Claude, Haut-Jura
mon image
Libre expression des élus

ÉTÉ 2025

MAJORITÉ

Violence ordinaire
Il ne se passe pas une semaine en France sans qu’un jeune ne se fasse assassiner par un autre jeune de son âge.
Cette violence meurtrière s’accélère et révèle la décomposition d’une société qui ne sait plus où elle en est. Perte de repères, éducation en faillite depuis des décennies, démagogie des élites. Nous récoltons les fruits amers des démissions collectives. Mais cette violence est partout à des degrés divers. Personne ne supporte personne. L’agressivité au quotidien est omniprésente. On ne sait plus se parler. On ne demande pas d’explications sur une question. On pétitionne. Nous vivons dans une ambiance, où la méchanceté empoisonne l’air que nous respirons. Si encore elle était assumée, mais de plus en plus elle se cache sous un faux nez, sous un « pseudo » comme on dit dans les réseaux sociaux. Les réseaux, quelle belle invention ! Ce qui pourrait être un outil extraordinaire de communication, où l’on se parle, où l’on échange, où on élève le débat, s’est mué en un espace où l’on vomit trop souvent sa haine, ses frustrations, ses colères sans que cela ne change quoi que ce soit sur le fond. Des haines qui trouvent aussitôt un écho dans un défoulement collectif. Et la machine s’emballe sans que rien ne puisse l’arrêter. La haine incite à la haine et à la violence. On atteint alors un stade pathologique. On utilise des mots dont on ne connaît même pas le sens tant l’inculture est présente. On ose à peine imaginer ce qui se passerait en temps de guerre, où les délations deviendraient planétaires. Sûrement une fiction. Puisse cette société se reprendre, redescendre sur terre, relativiser les petites contrariétés. Peut-être un jour y aura-t-il de vraies grandes contrariétés, pires que ce qu’on imagine. On regrettera alors le bon vieux temps d’aujourd’hui, où ceux qui se plaignent le plus ne sont pas toujours les plus malheureux.

OPPOSITION

À 1,4% du budget de fonctionnement les subventions aux associations sont trop faibles pour représenter un enjeu, mais la méthode d’attribution reflète un monde qui ne veut pas changer en
tenant compte des propositions et du mécontentement qui reste discret par nécessité. L’étude chiffrée que nous avons présentée sur le sujet montre des injustices dans la répartition, l’utilisation en partie pour de l’épargne, le traitement des dossiers parfois incomplets, et une répartition inéquitable compte tenu de l’offre et la diversité. Un constat qui n’a créé aucune prise de conscience ni des élus, ni du public présent. Le mutisme démontrant que les actes sont loin des paroles et que beaucoup préfèrent perpétuer un système qui n’est plus adapté aux besoins actuels. Ce que l’on constate dans tous les domaines : discours de changement, mais action ancrée dans l’immobilisme. Une exception, la prise en main de la gestion des énergies pour lesquelles on peut enfin espérer un changement positif. Mais le changement sera d’autant plus long que nous avons pris des décennies de retard dans le domaine, et perdu beaucoup d’argent.
Alors il est temps de s’inspirer de l’optimisme constructif et volontaire de nos acteurs économiques, des citoyens qui refusent la fatalité, et du monde associatif riche de ses bénévoles.
Sans eux, l’attractivité de notre ville ne tiendrait qu’à sa belle situation géographique.
Alors agissons collectivement plutôt que de nourrir le « narcissisme de nos petites différences ».

OPPOSITION

De très nombreux élus, usagers, défenseurs du Service public ferroviaire ont répondu le 31 mai 2025 à l’appel de la FNAUT (Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports) de l’Arc Jurassien pour le maintien et la modernisation de la Ligne des Hirondelles.
En gare de Saint-Claude, ou sur le parcours jusqu’à Champagnole, les maires de Saint-Claude, Longchaumois, Lavans les Saint-Claude, Nanchez, Grande- Rivière, Saint-Pierre, Lac des Rouges Truites, Saint-Laurent en Grandvaux, Morbier, Morez, Champagnole étaient présents, ceints de leur écharpe tricolore.
Après la fermeture de la maternité de Saint-Claude le 3 avril 2018, après la liquidation judiciaire de MBF Aluminium le 22 juin 2021, après la fermeture du tronçon ferroviaire Saint-Claude/Oyonnax depuis le 10 décembre 2017, la coupe est pleine. Ces choix criminels démentent les beaux discours sur le désenclavement de Saint-Claude, l’empreinte carbone et le réchauffement climatique. Il est urgent de rouvrir cette section ferroviaire Saint-Claude/Oyonnax qui nous rapproche de Bourg-en-Bresse vers Lyon et Paris, mais aussi de Genève via Nurieux, Bellegarde.
L’Etat est propriétaire du réseau. Après des dizaines d’années d’abandon, à lui d’investir et les régions suivront.